Don Edouardo
Don Edouardo
(Opéra en mib écrasé)
Les aventures du bel Edouard
Ce chevalier au grand cœur défie avec vigueur le temps qui passe
Don Eduardo sur les chemins de Compostelle, à toute vitesse, en fier cavalier,
Galope à la poursuite du temps qui passe
Loin derrière, dans sa calèche royale, la belle Marianne
Tente tant bien que ma! de le rattraper
Elle s’inquiète pour lui, qui n’a de cesse, en toute noblesse,
De poursuivre ce mécréant dans la pampa
Son épouse, la belle Marianne, gente dame,
À la chevelure flamboyante, n’a de cesse de lui rappeler
De se ménager, mais lui n’en a cure, son preux chevalier ne l’écoute guère
À la moindre incartade des barbares, il part en guerre
Contre vents et marées, il combat les moulins à vent
À la manière de bon Quichotte et comme son alter ego
N’obtient comme résultat que déception et chaos
Mais rien ne peut arrêter Don Eduardo, sur son fier destrier
Il court d’aventure en aventure, allant à toute bride rabattue
Il sait qu’un jour il le rattrapera ce vieux bavard,
Même si le temps s’en va à toute vitesse,
Don Edouardo sait qu’un jour, lui le rattrapera
La belle Marianne, fière et belle &me, cheveux au vent
Crie à tue-tête, essayant de le raisonner, mais rien n’y fait
Son fier chevalier poursuit son périple sans se soucier des dangers
Rien ne l’effraie, persuadé qu’il le coincera au bout du chemin
Pour cela il faudra que le temps qui passe trépasse
D’ici là, la belle Marianne aura eu le temps de se faire des cheveux blancs
Tel bon Quichotte affrontant les moulins à plein vent
Edouardo, à brides rabattues, sur les chemins
Tente de ralentir le temps, qui lui inexorablement
S’écoule sans se soucier de nos préoccupations